Le code de déontologie des Accompagnants Spirituels d’AASPIR
L’accompagnant-e s’engage à informer précisément les personnes accompagnées sur la nature de l’accompagnement spirituel, son cadre et ses limites, ainsi que la forme et la durée des rendez-vous et, enfin, sur les conditions financières.
L’accompagnant-e prend en compte l’être humain dans toutes ses dimensions corporelles, affectives, intellectuelles et spirituelles.
L’accompagnant-e soutient les personnes sur leur chemin d’autonomie et de liberté intérieure accrue, grâce à des capacités relationnelles fortifiées, à une créativité retrouvée et à une meilleure estime de soi.
L’accompagnant-e peut faire référence à une transcendance, nommer précisément ce Tiers dans les entretiens, faire appel à la prière si la personne le désire, dans le respect absolu des convictions personnelles et religieuses de chacun-e.
L’accompagnant-e est conscient-e de sa position et de la responsabilité qui en découle. Il / elle doit alors s’efforcer de clarifier continuellement sa propre image de lui / elle-même et du monde qui l’entoure, ainsi que de mener une réflexion approfondie sur son comportement professionnel. Pour ce faire, l’accompagnant-e s’engage à suivre une formation continue régulière et à participer à des supervisions et des intervisions avec ses pairs. Il / elle bénéficie aussi d’un accompagnement spirituel sous une forme ou sous une autre.
L’accompagnant-e veille à la santé et à la sécurité des personnes, connaît ses limites et renvoie, si nécessaire, à une tierce personne pour une aide médicale et / ou psychologique adaptée.
L’accompagnant-e s’engage à respecter la dignité et l’intégrité des personnes qui font appel à ses services. Il / elle n’abusera pas d’une relation de dépendance qui pourrait en résulter et il / elle ne cherchera en aucun cas à satisfaire ses propres intérêts quelle qu’en soit la nature. En cas de conflit, l’accompagnant-e doit pouvoir répondre de son comportement devant une commission d’éthique nommée par le comité de l’AASPIR.
L’accompagnant-e garantit la stricte confidentialité. Il / elle s’engage à ne parler en aucun cas des personnes accompagnées à quiconque, sauf dans le cadre d’une supervision ou intervision, elles-mêmes soumises à la stricte confidentialité.
L’accompagnant-e respecte le droit à l’autodétermination de la personne accompagnée, qui inclut le droit de se faire accompagner par quelqu’un d’autre et de mettre fin à l’accompagnement de façon autonome, sans influence extérieure et à n’importe quel moment.
L’accompagnant-e et la personne accompagnée cheminent dans un rapport d’égalité. L’accompagnant-e part de l’a priori que « nous ne savons pas à la place de la personne » et que chacun-e peut apprendre de chacun-e.